Mon Programme
Mon souhait est de gouverner démocratiquement le Sénégal sous un régime présidentiel basé sur le partage inclusif des responsabilités et une séparation effective et irréversible des pouvoirs.
Ma priorité sera de transformer l’économie nationale à travers le rééquilibrage des agrégats macroéconomiques combinant une baisse radicale des inégalités dans les divers secteurs de l’économie et des centres de décision, une bonne santé environnementale et une croissance inclusive et durable. Cette transformation sociale sera basée sur un réajustement structurel des leviers de l’économie. La croissance inclusive se mesurera à travers l’élévation du niveau des revenus des ménages, surtout les plus démunis dont les femmes et les jeunes ; la baisse des indicateurs sur la faim et la malnutrition ; un accès quantifié aux services essentiels de base pour les communautés économiquement marginalisées ; une infrastructure économique et sociale améliorée et mise à la disposition des populations vivant dans les zones rurales et les périphéries urbaines ; le développement du capital humain focalisée sur les jeunes et basé sur les nouvelles technologies ; la transformation des produits de base et l’accélération de l’industrialisation nationale effective de domaines stratégiques tels l’agriculture, l’agro- alimentaire, le textile, l’artisanat, les produits pharmaceutiques de base, la gestion des connaissances tant scientifiques, technologiques que sociales, et la maîtrise des technologies de l’information et de la communication.
Les jeunes méritent mieux que l’option qui leur est présentement offerte de s’évader clandestinement du Sénégal dans des conditions de dangerosité qui défient l’entendement. La démagogie érigée au rang de “politique de jeunesse” sera bannie à jamais et remplacée par une politique avenante de civisme et d’éducation apte à faire des jeunes de véritables professionnels en mettant à leur disposition des cadres valorisants de recherche- développement et des laboratoires engagés dans la bataille du développement sectoriel et des forces productives.
L’éducation sera effectivement érigée au rang de sur priorité à travers une réforme profonde tournant le dos à la formation inapte à former les cadres de niveaux supérieur et intermédiaire dans les secteurs porteurs de l’économie (agriculture, pêche, tourisme, mines, science et technologie, ingénierie et technologies de l’information et de la communication) tout en consolidant les investissements dans les infrastructures scolaires et universitaires modernes de très bonne tenue dans toutes les régions du Sénégal. La carte scolaire et universitaire du Sénégal intègrera de manière effective et efficiente les langues nationales et sera radicalement orientée vers la satisfaction des priorités nationales et régionales dans les principaux secteurs de l’économie, au lieu de focaliser les efforts autour de la construction de structures sans lendemain destinées à creuser davantage les inégalités entre riches et pauvres et à former une armée de chômeurs à l’avenir incertain et chargé de périls. L’enseignement et la formation dans les sciences, la technologie, l’ingéniorat et les mathématiques seront d’abord orientés vers les priorités de développement nationales et régionales.
Mon programme est construit autour des résultats que le gouvernement devra réaliser d’ici l’horizon 2024, à savoir :
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- la mise en œuvre d’équilibres constitutionnels et institutionnels indispensables à la respiration démocratique de notre système de gouvernance rénové par la séparation nette et claire des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, le développement et la capacitation, sans faux fuyants, du secteur privé national, du commerce intra-africain, de l’intégration sous régionale et régionale et de la mise en œuvre d’accords de partenariat véritablement en phase avec les intérêts nationaux et régionaux ;
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- L’indépendance effective des pouvoirs, notamment ceux détenus par la justice, l’Assemblée nationale et l’interdiction constitutionnelle pour le chef de l’Etat d’être en même temps chef d’un parti politique ;
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- L’interdiction constitutionnelle pour le Président de la République de se dédire sur des questions d’intérêt national ou d’induire sciemment en erreur le peuple et ses Représentants sous peine d’être jugé pour haute trahison et au besoin d’être empêché de poursuivre son mandat ;
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- La réforme du nombre, du financement et de la gestion transparente des partis politiques sur la base de consultations inclusives débouchant sur une loi votée par le Parlement ;
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- La création d’une Commission électorale autonome permettra, en dehors de la gestion indépendante des élections par des cadres nommés par une structure trans-partisane et comprenant des représentants élus pour un mandat unique non renouvelable de cinq ans, de garantir l’accès égal de tous les candidats à des élections à un financement déterminé par des moyens et selon des normes régies par une réforme constitutionnelle ;
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- L’égal accès de tous les candidats aux médias sera géré par une Commission nationale des communications autonome nommée par une structure comprenant les représentants de la société civile, du gouvernement, de la justice et de l’Assemblée nationale avec un statut spécial d’inamovibilité temporaire garanti par la Constitution ;
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- La réduction du train de vie de l’Etat, notamment, à travers la suppression du sénat et de toutes les agences présidentielles ou autonomes, la suppression du nombre pléthorique de ministres et de ministres-conseillers et la formation d’un gouvernement stabilisé à 20 ministères et agences spécialisées au maximum avec une représentation de femmes et de jeunes reflétant leur présence dans la société ;
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- La conduite d’une politique apte à garantir la sécurité intérieure et extérieure accompagnée par la prise en charge d’une lutte résolue contre le terrorisme en coopération avec les partenaires sous régionaux, régionaux et la dénonciation d’accords antérieurs qui portent atteinte à la souveraineté nationale et régionale du Sénégal ;
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- La prise en charge d’un secteur public rétabli dans ses fondements régaliens, et investissant pour relancer une croissance distributive au service de tous et des plus démunis, en particulier les femmes et les jeunes; les finances publiques (fiscalité, politiques de dépenses, emprunts publics et gestion du déficit) seront orientées de sorte à corriger les déséquilibres qui marginalisent les régions en faveur de la capitale et à produire des résultats économiques proportionnés aux besoins actuels du pays (inflation et stabilité des prix, structuration et composition du produit national dont le taux de croissance devra se refléter dans le vécu quotidien des Sénégalais y compris ceux et celles vivant dans les zones rurales et les périphéries urbaines ) ;
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- La mise en œuvre effective, en coopération avec des représentants de la presse nationale, de la société civile et des institutions de régulation des marchés et de lutte contre la corruption, de la tolérance zéro quant à la corruption, au pillage des deniers publics, des ressources nationales et au trafic d’influence au profit de parents et d’obligés, ces infractions étant punies par un Code pénal révisé, guidé par une justice impartiale conduite par des magistrats à l’intégrité avérée ;
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- L’État pléthorique et prébendier sera radicalement réformé au profit d’un État réellement populaire, démocratique et juste servant les masses populaires, avec une charge salariale singulièrement réduite et régulièrement contrôlée par le Parlement ;
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- Les fonds politiques seront supprimés. Les fonds diplomatiques ou de souveraineté votés par le Parlement ne seront plus gérés par le chef de l’Etat mais par une structure juridique gérée par la Cour des comptes et des représentants assermentés de la société civile indépendante et du chef de l’Etat ; tous les fonds spéciaux seront encadrés par la loi et les institutions habilitées ;
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- La formation du capital humain, basée sur la réduction des inégalités sera portée au rang de sur priorité en intégrant les langues nationales et en adaptant la recherche développement à l’innovation scientifique et technologique et aux grands défis que pose la mondialisation des échanges et la financiarisation croissante de la recherche et des industries de la connaissance contrôlées par une petite poignée de transnationales et d’officines de surveillance et de contre-espionnage ;
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- La politique d’autonomisation de la jeunesse sera basée sur la formation et la capacitation dans divers domaines de priorité avec une égalité des chances pour les jeunes filles et les jeunes gens. Une politique agressive et non discriminatoire de lutte contre le chômage et le sous-emploi sera mise en œuvre, intégrant notre politique d’expansion et de modernisation agricoles ;
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- Une politique gouvernementale d’envergure mettant un terme à la fragmentation et l’offre à deux vitesses des services de santé qui favorisent la privatisation des prestations de santé et stigmatise les pauvres réduits à se contenter de structures de santé précaires, onéreuses et associées à la courbe la plus élevée de la mortalité nationale. Une telle politique s’articulera autour des besoins réels de toute la population en particulier les groupes spécifiques nécessitant une approche particulière tels les femmes, les enfants, les personnes âgées et ceux ou celles vivant avec un handicap et dont les besoins sont aussi bien sanitaires qu’infrastructurels. Elle fera appel à l’ensemble des ressources matérielles, financières, techniques et humaines disponibles et nécessaires pour inverser les courbes de la morbidité et de la mortalité. Une priorisation de la politique médicale et sanitaire illustrée par des allocations budgétaires en concordance avec les recommandations de l’OMS et parmi les plus élevées du budget national et des dotations budgétaires spéciales décentralisées, un programme d’affectation équilibré des nombreux médecins et membres du corps médical en chômage et une redistribution locale plus équitable des ressources humaines et infrastructurelles spécialisées notamment en direction des régions et départements éloignés de la capitale ;
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- Une politique de soutien effectif du secteur informel et aux Sénégalais de l’extérieur ayant l’ambition patriotique de retourner investir au pays. Cette politique sera développée avec une approche réellement participative et novatrice vers la solution des défis auxquels ils font face. Cette politique de soutien sera accompagnée par l’acquisition des connaissances requises en matière d’entrepreneuriat, de gestion, de promotion des métiers de l’art, et un effort d’inclusion en faveur des jeunes et des femmes ;
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- L’émergence d’un secteur privé dynamique et compétitif, travaillant en direction d’une industrialisation soutenue à la fois par des investissements obligatoirement déroulés à partir des ressources nationales mais aussi avec des investissements directs étrangers basés sur des critères mettant en avant l’intérêt national et populaire et donnant un avantage comparatif aux entrepreneurs sénégalais voulant réinvestir au pays.
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- La souveraineté alimentaire sera basée sur un régime foncier encourageant la participation effective et non partisane des paysans et des paysannes, des pasteurs et pêcheurs dans la prise de décision décentralisée, la répartition des ressources foncières, domaniales, forestières et halieutiques et la promotion de l’exploitation familiale agricole rurale dotée d’équipements collectifs modernes pour un développement économique endogène durable et un appui effectif aux femmes rurales qui jouent un rôle prédominant dans la production alimentaire agricole. Cette politique permettra aux communautés agricoles de déterminer, avec les décideurs, la manière dont l’alimentation est produite, échangée et consommée en fonction des exigences de distribution géographique équilibrée, de la disponibilité en quantité équilibrée des ressources nutritionnelles et diététiques pour une vie saine et active. Une impulsion synergétique de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche se fera en mettant l’accent sur les infrastructures rurales et le renversement des vulnérabilités environnementales ;
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- Une indépendance énergétique axée sur l’accroissement de la production nationale d’énergies renouvelables et alternatives tout en mettant l’accent sur la préparation alimentaire dans la sphère familiale. L’énergie sera écologiquement rationnelle, fiable et abordable pour les familles, les communautés et les entreprises sénégalaises ;
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- La réforme en profondeur du code minier en fonction d’exigences sécuritaires, de préservation de l’intérêt national et de la justice sociale, de l’équilibre entre les générations présentes et futures, les besoins nationaux et la souveraineté nationale et les forces privées nationales et internationales ;
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- Le Sénégal sera un hub ouest africain de l’économie de la connaissance en coopération avec les universités et les instituts de recherche, les industries et les autorités académiques en vue d’impulser la création d’emplois dignes et porteurs de valeurs nouvelles pour les chaînes existantes ;
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- Une politique commerciale apprenant des erreurs du passé et soucieuse de l’équilibre de notre balance commerciale et de partenariats innovants et fermes quant à la sauvegarde des intérêts nationaux dans les activités d’import-export. Le commerce transfrontalier ne sera plus un espace de harcèlement et de désolation des femmes et des jeunes représentant la majorité des acteurs qui l’exercent mais un trafic bien agencé et accueillant ou les fruits de la croissance qu’il génère se reflètent dans le vécu quotidien de ceux et celles qui l’empruntent.
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- La technostructure nationale sera mise au service des zones économiques prioritaires et des besoins d’expansion des marchés locaux, régionaux et panafricains et en vue d’impulser le commerce local villageois accompagné par le secteur privé national et régional voire international ; cette technostructure mettra à la disposition des populations un dispositif revisité d’eau potable et d’assainissement, un système routier, ferroviaire et aérien, en adéquation avec leurs besoins de prospérité, de santé et d’expansion de leurs marchés ; elle mettra à la disposition des 15% de Sénégalais vivant avec un handicap le cadre opérationnel leur permettant d’étudier, de travailler et d’essayer de se prendre en charge et participer au mieux à la construction nationale.
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- Un renforcement des valeurs démocratiques et culturelles, aujourd’hui étouffées par le clientélisme politique et la culture « people » bas-de-gamme, et la promotion des valeurs de droiture et de civisme, de l’histoire des peuples africains et de la résistance héroïque qu’ils ont opposé à l’envahisseur colonial, de la culture de la responsabilité à l’échelle nationale et dans les écoles surtout ;
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- Une politique extérieure tournée vers l’intégration sous régionale et régionale avec un effort particulier dans le domaine de la diplomatie économique et d’affaires permettra de rendre nos ambassades plus compétitives ;
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- Le renforcement de l’autonomie des collectivités territoriales sera induit par une meilleure prise en compte de la fiscalité locale, un découpage territorial plus cohérent, une assemblée locale citoyenne et un équilibrage de leurs ressources humaines par la formation.
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- La production de bases de données de départ et l’évaluation régulière de la politique gouvernementale, formulées autour d’une approche participative impliquant les populations à tous les niveaux, contribueront à renforcer l’atteinte des résultats de ce programme et à accroître l’implication et la confiance des populations.
Our Program
Our wish is to democratically govern Senegal under a presidential regime based on an inclusive sharing of responsibilities and an effective and irreversible separation of powers.
Our priority will be to transform the national economy through the rebalancing of macroeconomic aggregates combining a drastic reduction of inequalities in the various sectors of the economy and decision-making centers, good environmental health and inclusive and sustainable growth. This social transformation will be informed by structural readjustments of the drivers of the economy. Inclusive growth will be measured by rising household incomes, especially for the poor including women and youth living in poverty; falling hunger and malnutrition indicators; measured access to basic essential services for marginalized communities; enhanced economic and social infrastructure benefiting the large majority of the people living in rural areas and urban informal settlements; youth focused human capital development with specific focus on knowledge and technology; increased national industrialization of strategic areas such as agriculture, textiles, basic pharmaceuticals; management of scientific, technological and social knowledge, mastery of information and communication technologies and safety and security for the citizens and the country.
Young people deserve better than the option currently offered to them to run away illegally from Senegal in dangerous conditions ultimately leading to death. The demagogy used as a “youth policy” will be banned forever and replaced by a policy of responsible citizenship and education capable of transforming youth into true leaders guided by the ideals of democracy, patriotism and self-sustainable development. Education will be placed on top of our agenda through a profound reform prioritizing upper and middle management training in the main sectors of the economy (agriculture, fisheries, tourism, mining, science, technology, mathematics, engineering; information and communication technologies) while integrating the use of national languages and consolidating investments in modern academic and university infrastructures specialized in research and development priority areas instead of further widening inequalities between rich and poor.
Our program is results-oriented and will target the following achievements by 2024:
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- Implementation of constitutional and institutional balances essential to the democratic breathing of our system of governance with a clear separation of the executive, legislative and judicial powers;
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- Effective independence of the judiciary and legislative powers;
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- Constitutional prohibition for the head of state to be at the same time head of a political party;
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- The head of state is legally responsible for any breach of the law, funds embezzlement, active or passive corruption, and for misleading the nation on matters related to national security and interests; under specific conditions she/he will be impeached and subjected to high treason procedure;
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- Reform of the number, funding and transparent management of political parties based on inclusive consultations leading to a constitutional law passed by Parliament;
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- Creation of an independent autonomous Electoral Commission, independently managed by executives appointed by a cross-party structure and comprising representatives elected for a single non-renewable term of five years.
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- Setting up of an electoral mechanism guaranteeing all candidates equal access to a public financing system determined by transparent standards and a constitutionalized review guided by the National Assembly;
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- State’s lifestyle reduction through the abolition of all presidential agencies, the suppression of the plethoric number of ministers and minister-advisers and the formation of a stabilized 15-member government with a balanced representation of women and youth;
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- The conduct of policies capable of guaranteeing internal and external safety and security as well as efficient anti-terrorist struggle in cooperation with sub-regional, regional and international partners;
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- Public finance (taxation, spending policies, government borrowing and deficit management) will be managed in line with the country’s current needs and priorities; inflation, price stability, unemployment assessment, gross domestic product structuring and composition will be reflected in the everyday life of Senegalese people;
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- Effective implementation of zero tolerance policy on corruption, looting of public funds, national resources and influence peddling to the benefit of public officers’ parents and offenders, these offenses being punished by a revised Criminal Code;
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- Unchecked and illegal political, diplomatic or sovereignty funds will be suppressed; these funds will no longer be managed by the Head of State or his/her political allies or cronies but by a legislative committee managed by the Court of Auditors including sworn in representatives of independent civil society, judicial branch and the Head of State; all special funds will be accounted for and regularly checked;
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- Free and fair elections will be guaranteed by the Constitution;
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- An Independent National Communications Commission will guarantee electoral candidates’ equal access to all media during electoral periods; the INCC will be managed by an inclusive structure comprised of representatives of civil society, government, justice and the National Assembly with a special status of 5- year temporary irrevocability guaranteed by the Constitution;
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- Public media will no longer be a propaganda apparatus but tools independently and objectively servicing all segments of society without discrimination;
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- Press freedom will be guaranteed to all under the Constitution with the necessary checks and balances and the protection of youth, local culture and privacy; the practice of journalism will be ruled by fairness and trustworthiness and subjected to a Press Code influenced by Government’s decision to oppress and jail journalists, or violate the basic freedoms of thought and expression and jail journalists;
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- The formation of human capital, based on the reduction of inequalities and integrating the use of national languages, will be prioritized through scientific and technological innovation and adaptation in the face of increasing challenges posed by trade globalization, financial hegemonies and global knowledge control by a few transnational corporations;
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- The Youth Empowerment Policy will be based on training and empowerment in various priority areas with equal opportunities for girls and boys, young women and young men. An aggressive and non- discriminatory policy to combat unemployment and underemployment will be implemented, integrating our policy of agricultural expansion and modernization;
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- A robust government policy that ends the fragmentation and two-tiered provision of health services that favor the privatization of health services and stigmatizes the poor who are reduced to compete for precarious and costly health amenities associated with the highest national mortality curve. Such a policy will be informed by the real needs of the entire population, specifically groups requiring special attention including women, children, the elderly and people with disabilities, whose needs are medical well as social and infrastructural. This policy will make use of all the material, financial, technical and human resources available and necessary to reverse the curves of morbidity and mortality. Prioritization of medical and health policy will reflect budget allocations consistent with WHO recommendations. A more equitable redistribution of specialized human and infrastructural resources will address the preference given to the capital at the expense of the remote regions, reduce the vulnerability of the large army of unemployed physicians and health professionals and fill the gaps reflected in the scarcity of medical staff;
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- A policy of effective support to the informal sector and the Senegalese entrepreneurs abroad, creating a truly participatory and innovative enabling environment that addresses challenges they face. Policy instruments will combine knowledge creation for entrepreneurship, management, marketing and technological skills and create special targeting mechanisms for young people and women;
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- The emergence of a dynamic and competitive private sector, working towards industrialization supported by mandatory investments from national resources, inflow of resources from the Senegalese Diaspora entrepreneurs and re-engineered foreign direct investment based on criteria promoting national and popular interest. Development and capacitation of national private sector in the areas of intra-African trade, sub-regional and regional integration and partnership agreements implementation in line with national and regional interests;
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- Food sovereignty will be based on a land tenure system that encourages the effective and non-partisan participation of peasants, pastoralists and fishermen in decentralized decision-making and the distribution of land, forest and fisheries resources, the promotion of rural family farm with modern community facilities for sustainable endogenous economic development and effective support for rural women who play a predominant role in agricultural food production. This policy will enable agricultural communities to determine, with decision-makers, how food is produced, exchanged and consumed according to the requirements of balanced geographical distribution, the balanced availability of nutritional and dietary resources for a healthy life style. A synergistic boost from agriculture, livestock and fisheries will be achieved by focusing on the reversal of environmental vulnerabilities and poor environmental policies;
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- Energy policy focused on energy mix and increased use of renewable and alternative energies while focusing on food preparation in the family sphere. Energy will be environmentally sound, reliable and affordable for Senegalese families, communities and businesses;
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- In-depth reform of the mining code based on security requirements, preservation of national interest and social justice, balance between present and future generations, national needs and national sovereignty and private national and international forces;
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- Position Senegal as a West African hub for knowledge economy in cooperation with universities, industries and academic authorities to stimulate the creation of worthy and value-creating jobs for existing channels;
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- A commercial policy learning from the mistakes of the past and concerned about the balancing of our trade balance and innovative import-export partnerships factoring in the safeguarding of national interests. Cross-border trade will no longer be a space of harassment and desolation of women and young people representing the majority of stakeholders but a well managed and welcoming circulation of goods and people across the ECOWAS communities;
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- The national techno structures will service of priority economic zones and the needs for expansion of local, sub-regional, regional and pan-African markets with a view to boosting local village trade accompanied by national, regional and international private sector; cost-effective road, rail and air infrastructural systems will be made available to local markets based on trade and production dynamics, products and services demand. It is hope that the fulfillment of such people-oriented needs will lead to improved prosperity, health and market expansion;
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- A new culture of responsible citizenship, self-sustainability, hard work and positive nondiscriminatory democratic values harnessing will be preferred to present self-destructing social and economic paths;
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- Foreign policy focused on sub-regional and regional integration with a special effort to building trade and production bridges and mechanisms and relying on competitive economic diplomacy;
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- The strengthening of local authorities’ autonomy will be promoted through competitive local taxation, a more coherent territorial division, empowered decentralized decision making and a better utilization of specialized and well-trained human resources taking advantage of the creation of a National Institute of Decentralized Local Agents.
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L’INTÉRÊT NATIONAL D’ABORD. POUR UN SÉNÉGAL DEBOUT, JUSTE ET PROSPÈRE.